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Les Kiowa et Cheyenne disent qu'un grizzli démesuré a ramassé la flèche de la Devils Tower, dans le nord-est du Wyoming, de Tree Rock à Kiowa, de Bear’s Lodge à Cheyenne. C’est une histoire d’origine plus vivante que celle proposée par les géologues, qui garde néanmoins le drame de la roche en fusion et du temps profond.
Devils Tower comme intrusion ignée
De nombreux scientifiques soupçonnent que Devils Tower représente un poing de magma, ou roche en fusion, qui a «pénétré» dans les couches sédimentaires sus-jacentes mais n’atteint pas la surface: ni un laccolith ni un stock. Les dépôts sédimentaires, qui comprennent du grès, du schiste et des gisements de gypse, ont été mis en place à l’époque mésozoïque, lorsque la région se noyait souvent sous les voies navigables intérieures. Le magma de la Devils Tower a explosé il y a entre 50 et 60 millions d'années, ce qui coïncidait avec le soulèvement des Black Hills.
Formant la tour
Le magma souterrain s'est refroidi pour former un porphyre phonolite, une roche ignée, se fracturant pour former les colonnes hexagonales emblématiques du pilier actuel. L'érosion subséquente a éliminé les couches sédimentaires une fois entourant l'intrusion, ce qui - plus consistante - résiste mieux à la force rongeante de l'eau. La tour Devils semble figée, elle est néanmoins démantelée par l’érosion et les intempéries, comme le révèlent les décombres à sa base.
Théories alternatives
Tous les géologues n'ont pas convenu que le magma de la graine de la tour Devils se présentait sous la forme d'un laccolithe ou d'un stock. Les théories antérieures ont représenté la butte comme le cou d'un volcan en grande partie démoli. Un document présenté lors d'une session de 2011 de l'American Geophysical Union (Union géophysique américaine) proposait que la tour soit les ruines d'un lac de lave constitué de cratères.