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Les tests ADN découlent de l'étude de la génétique, qui a débuté à la fin des années 1800, lorsque Gregor Mendel a étudié pour la première fois le phénomène des traits héréditaires chez les pois. Ses travaux ont jeté les bases de la découverte de l'ADN, ou acide désoxyribonucléique, les molécules qui composent notre constitution génétique. Malgré le fait que près de 99% de l'ADN humain est similaire, il reste suffisamment de différence dans le 1% restant pour permettre d'identifier un individu.
Faits sur l'ADN
L'ADN est composé de quatre produits chimiques de base, l'adénine, la guanine, la cytosine et la thymine. Celles-ci se couplent pour former une structure à double hélice. L'ADN est transmis des parents aux enfants par les chromosomes. Chaque cellule humaine possède 46 chromosomes, dont une moitié héritée de la mère et l'autre moitié du père. Les chromosomes et l’ADN qu’ils contiennent permettent de déterminer la lignée génétique de certaines personnes.
Premiers tests
Les premiers tests génétiques ont été effectués par Gregor Mendel, un moine autrichien qui a commencé par croiser différents types de plantes de pois en 1856. Il a été capable de créer de nouvelles variétés de plantes présentant des traits hérités des générations précédentes. Certains des traits qu'il a mesurés étaient liés à la couleur et à la taille des pois. Bien qu’il s’agisse de tests rudimentaires, ils ont montré la différence entre les gènes dominants et récessifs, en fonction du trait qui était présenté chez le pois de la progéniture, par rapport au parent. C’est ce travail qui a valu à Mendel la notoriété de «père de la génétique».
Utilisation dans le système juridique
À mesure que notre compréhension de la génétique et de l'ADN s'est développée, les applications possibles de la science ont également évolué. Les tests ADN sont entrés dans le système juridique américain en 1987, lorsque Tommy Lee Andrews, de Floride, a été reconnu coupable de viol après que les tests aient comparé un échantillon de son sang avec du sperme laissé sur les lieux du crime. L'ADN peut également être utilisé pour effacer un crime. Glen Woodall, de Virginie occidentale, était en prison pour viol, enlèvement et vol, lorsque des tests ADN ultérieurs ont prouvé son innocence. Il a été libéré en 1991 après avoir passé quatre ans en prison.
Tests de paternité
L’ADN étant hérité des deux parents, il est possible de déterminer la filiation de manière concluante. L’un des tests de paternité les plus célèbres remonte à 1998. Il s’agissait de Thomas Jefferson et d’une esclave du nom de Sally Hemings. Sur la base de l'ADN de leurs descendants, les scientifiques ont conclu que Jefferson avait engendré les six enfants de Hemings.
Identification
L'utilisation de tests ADN comme moyen d'identification devient de plus en plus courante. En 1992, l'armée a commencé à collecter des échantillons d'ADN auprès des recrues afin de faciliter l'identification des soldats tués au combat, en particulier lorsqu'il ne reste que peu de restes. En 1998, l'ADN extrait des restes d'un os a été utilisé pour identifier le membre du service inconnu de la guerre du Vietnam, inhumé au cimetière national d'Arlington. Les restes ont été identifiés comme étant le 1 er lieutenant de l'armée de l'air, Michael Blassie.