Cinq types de relations écologiques

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Auteur: Louise Ward
Date De Création: 8 Février 2021
Date De Mise À Jour: 19 Novembre 2024
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Cinq types de relations écologiques - Science
Cinq types de relations écologiques - Science

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Les relations écologiques décrivent les interactions entre les organismes et au sein de leur environnement. Ces interactions peuvent avoir des effets positifs, négatifs ou neutres sur la capacité de survie et de reproduction des espèces, ou sur leur "condition physique". En classifiant ces effets, les écologistes ont déduit cinq types principaux d’interactions entre espèces: la prédation, la concurrence, le mutualisme, le commensalisme et l’amensalisme.


Prédation: on gagne, on perd

La prédation comprend toute interaction entre deux espèces dans laquelle une espèce tire avantage de l'obtention de ressources de et au détriment de l'autre. Bien qu’elle soit le plus souvent associée à l’interaction classique prédateur-proie, dans laquelle une espèce en tue et en consomme une autre, toutes les interactions de prédation ne provoquent pas la mort d’un organisme. Dans le cas d'herbivorie, un herbivore ne consomme souvent qu'une partie de la plante. Bien que cette action puisse endommager la plante, elle peut également entraîner la dispersion des graines. De nombreux écologistes incluent les interactions parasites dans les discussions sur la prédation. Dans de telles relations, le parasite cause des dommages à l'hôte au fil du temps, voire la mort. Par exemple, les ténias parasites s'attachent à la muqueuse intestinale des chiens, des humains et d'autres mammifères, en consommant des aliments partiellement digérés et en privant l'hôte de nutriments, réduisant ainsi la forme physique de l'hôte.


Compétition: le double négatif

La concurrence existe lorsque plusieurs organismes rivalisent pour la même ressource, ce qui limite leurs ressources. Étant donné que l'utilisation d'une ressource limitée par une espèce diminue la disponibilité pour l'autre, la compétition diminue la condition physique des deux. La compétition peut être interspécifique, entre différentes espèces, ou intraspécifique, entre des individus de la même espèce. Dans les années 1930, l'écologiste russe Georgy Gause a proposé que deux espèces en concurrence pour la même ressource limitante ne puissent pas coexister au même endroit au même moment. En conséquence, une espèce peut être amenée à l'extinction ou l'évolution réduit la concurrence.

Le mutualisme: tout le monde gagne

Le mutualisme décrit une interaction qui profite aux deux espèces. Un exemple bien connu existe dans la relation mutualiste entre algue et champignon qui forment des lichens. L'algue photsynthétisante fournit au champignon des nutriments et obtient une protection en retour. La relation permet également au lichen de coloniser des habitats inhospitaliers pour l'un ou l'autre organisme. Dans de rares cas, les partenaires mutualistes trichent. Certaines abeilles et certains oiseaux reçoivent des récompenses alimentaires sans fournir de services de pollinisation en échange. Ces "voleurs de nectar" creusent un trou à la base de la fleur et ratent tout contact avec les structures de reproduction.


Le commensalisme: une interaction positive / zéro

Une interaction où une espèce profite et l'autre non affectée est appelée commensalisme. Par exemple, les aigrettes et les vachers à tête brune se nourrissent en étroite association avec les bovins et les chevaux, se nourrissant des insectes chassés par les mouvements du bétail. Les oiseaux bénéficient de cette relation, mais le bétail n'en bénéficie généralement pas. Il est souvent difficile de distinguer le commensalisme et le mutualisme. Par exemple, si l'aigrette ou le vacher se nourrissent de tiques ou d'autres parasites des animaux, la relation est plus justement décrite comme mutualiste.

L'amensalisme: une interaction négative / nulle

L'amensalisme décrit une interaction dans laquelle la présence d'une espèce a un effet négatif sur une autre, mais la première espèce n'est pas affectée. Par exemple, un troupeau d'éléphants traversant un paysage peut écraser des plantes fragiles. Il se produit généralement des interactions amalgames lorsque l’une des espèces produit un composé chimique nocif pour une autre espèce. Le juglone chimique produit dans les racines du noyer noir inhibe la croissance d’autres arbres et arbustes, mais n’a aucun effet sur le noyer.