Contenu
- Quand la sélection artificielle se passe mal
- Comment la sélection naturelle détermine les traits
- Dangers de la sélection artificielle
- Taille de la population et sélection naturelle
La sélection tant naturelle qu'artificielle fait référence aux processus qui déterminent quels traits génétiques sont transmis d'une génération à l'autre. Lors de la sélection naturelle, la survie et la reproduction des espèces déterminent ces traits. La sélection artificielle permet aux humains de choisir quels traits apparaîtront dans les générations futures et ceux qui ne le seront pas. Alors que les humains peuvent artificiellement améliorer ou réprimer les traits génétiques d'un organisme par le biais d'une reproduction sélective, la nature se préoccupe elle-même de traits qui offrent des avantages à la capacité d'une espèce à s'accoupler et à survivre.
Quand la sélection artificielle se passe mal
Les gens ont expérimenté comment ils pourraient sélectionner des organismes de manière sélective afin de renforcer les traits bénéfiques à l'humanité, même si ces traits ne donnent pas à une espèce d'avantage d'accouplement ou de survie. Un exemple de ceci serait dans l'élevage actuel de bouledogues. Ils sont sélectionnés par l'homme pour avoir de grandes têtes, ce qui nécessite leur naissance par césarienne. Ce ne serait évidemment pas un trait choisi dans la nature, car cela diminuerait la condition physique de l'espèce. La sélection artificielle peut en fait réduire la variation naturelle des traits dans une population.
Comment la sélection naturelle détermine les traits
Bien que la sélection naturelle elle-même ne choisisse pas les traits génétiques dont hériteront les générations futures, le processus transmet les traits qui favorisent l'aptitude d'une espèce à la survie. Si une girafe avec un cou légèrement plus long peut atteindre la nourriture dans la cime des arbres haute lorsque les stocks sont bas, elle aura plus de chances de survivre et de se reproduire que celle avec une nuque plus courte. Les girafes au cou court peuvent mourir cette saison-là ou ne pas avoir les ressources énergétiques pour produire une progéniture. Par conséquent, le trait d'un cou plus long peut être transmis à la progéniture et le pool génétique de la girafe aura progressivement plus d'individus avec un long cou. Pour que la sélection naturelle puisse fonctionner, il doit exister une variation des traits dans la population.
Dangers de la sélection artificielle
Lorsque l'homme sélectionne des organismes à reproduire pour des traits spécifiques, il sélectionne souvent des membres apparentés pour améliorer ce trait. Cette consanguinité peut provoquer une expression de gènes dangereux. Un exemple est la consanguinité qui a eu lieu pendant les périodes antiques et plus récemment avec la royauté européenne. Afin de préserver les lignées royales, les parents étaient souvent autorisés à se marier et à avoir des enfants. Beaucoup de ces familles avaient des enfants atteints de maladies génétiques, telles que l'hémophilie.
Taille de la population et sélection naturelle
La consanguinité peut également se produire en sélection naturelle, en particulier lorsque les populations sont petites. Les populations de guépards sauvages ont diminué et sont situées dans de petites zones géographiques. Cela se traduit par de faibles niveaux de diversité génétique. La sélection naturelle continuera de sélectionner des traits qui améliorent la condition physique, mais en raison de ce type de consanguinité forcée, même les populations naturelles sont confrontées à une diminution de la variation des traits. Cela concerne les scientifiques et les défenseurs de l'environnement car les guépards pourraient ne pas avoir la diversité nécessaire pour survivre aux épidémies ou aux changements environnementaux rapides.