Comment l'altitude affecte-t-elle la météo?

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Auteur: John Stephens
Date De Création: 2 Janvier 2021
Date De Mise À Jour: 6 Juillet 2024
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Comment l'altitude affecte-t-elle la météo? - Science
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La quasi-totalité du climat terrestre se produit dans la troposphère, qui contient environ 75% de la masse totale de l'atmosphère et environ 99% de la vapeur d'eau. La troposphère s'étend du sol jusqu'à une altitude d'environ 16 km à l'équateur et 5 km aux pôles. En moyenne, il s'élève juste un peu plus haut que le mont. Everest. Dans toute la troposphère, la température et la pression atmosphérique diminuent avec l'altitude, de sorte que la pluie et la neige sont plus fréquentes à haute altitude qu'au niveau de la mer. Une fois que vous avez passé la tropopause ou la couche supérieure de la troposphère et pénétré dans la stratosphère, la température commence à augmenter avec l’altitude, mais l’air est trop maigre pour créer des régimes météorologiques à cette hauteur.


TL; DR (Trop long; n'a pas lu)

Les conditions météorologiques dans la haute troposphère ont tendance à être plus froides, venteuses et plus humides qu'à basse altitude.

Gradient de température moyen

Les couches supérieures de l'atmosphère réfléchissent une grande partie de l'énergie du soleil dans l'espace, mais l'énergie non réfléchie atteint le sol et le réchauffe. Cette chaleur est absorbée par l'air au niveau du sol et les températures y sont les plus élevées. À mesure que l'altitude augmente, la température baisse à un taux moyen de 3,6 degrés Fahrenheit par 1 000 pieds (6,5 degrés Celsius par 1 000 mètres). La température à une altitude de 25 000 pieds (7 620 mètres) est, en moyenne, de 90 ° F (50 ° C) plus froide qu'au niveau de la mer, ce qui explique pourquoi les alpinistes ont besoin de beaucoup de matériel pour temps froid.


Vent, pluie et neige

L’air chaud étant plus léger que l’air froid, l’air au niveau du sol a tendance à augmenter, déplaçant l’air froid aux altitudes plus élevées qui tombent. Cela crée des courants de convection dans toute la troposphère, et ils sont plus prédominants aux altitudes plus élevées, où l'air est moins dense et peut se déplacer plus librement. Par conséquent, les vents sont plus forts à haute altitude. Des températures plus froides à des altitudes plus élevées créent également des précipitations, car l'air froid ne peut retenir autant d'humidité que l'air chaud. L'humidité se condense hors de l'air en neige et en glace, puis retombe sur le sol. Aux basses altitudes, où la température est chaude, il se transforme en pluie, mais cela ne se produit pas à des altitudes plus élevées où la température n'a pas dépassé le point de congélation.


L'effet de montagne

Les courants de convection provoqués par l'échange d'air chaud et d'air froid remontent le long des pentes des pentes montagneuses au vent, créant de forts courants de Foucault près des sommets. L'eau se condense de l'air à haute altitude et forme des nuages, qui recouvrent souvent de hauts sommets et les cachent complètement. La pluie et la neige tombent alors que les nuages ​​sont saturés d'humidité. Les précipitations se combinent avec les vents forts pour créer des conditions météorologiques orageuses fréquentes. Pendant ce temps, sur le versant sous le vent des pentes de montagne, les conditions sont souvent exceptionnellement sèches, car les nuages ​​qui y parviennent ne disposent pas de suffisamment d'humidité pour permettre la condensation.

Couches d'inversion

La surface de la terre n’est pas uniformément chaude et, la nuit, ou près de la côte, la température du sol peut être plus froide que celle des hautes altitudes. L'air frais ne monte pas, l'air devient stagnant. Cette condition, appelée couche d'inversion, peut persister plusieurs jours ou plusieurs semaines et, lorsqu'elle survient près d'une zone urbaine, elle peut piéger le smog et les polluants, créant ainsi des conditions dangereuses pour les personnes présentant des sensibilités respiratoires.