Contenu
- Définition de la sélection naturelle
- Sélection naturelle, expliquée
- Sélection artificielle en détail
- Sélection sélective: histoire et mécanisme
- Darwin, Pigeons et Sélection Artificielle
- Exemples de sélection artificielle: agriculture
- Élevage d'animaux: bétail, chiens et autres
- Conséquences défavorables de la sélection artificielle
Le processus de sélection naturelle C’est le mécanisme à l’origine de l’évolution biologique, une théorie décrite pour la première fois au milieu des années 1800 grâce aux travaux indépendants de Charles Darwin et Alfred Russel Wallace.
L'évolution explique la diversité génétique de la vie sur Terre, qui provient d'un seul ancêtre commun à l'aube de la vie sur la planète elle-même, il y a environ 3,5 milliards d'années.
L’évolution a eu lieu dans la nature grâce à un schéma décrit comme descente de modification, qui propose que les traits héréditaires (c'est-à-dire les caractères qui peuvent être transmis via les gènes d'une génération d'organismes à la génération suivante) qui sont favorables et qui confèrent une "aptitude génétique" deviennent plus répandus dans un groupe ou une espèce d'organismes heures supplémentaires.
Cela se produit parce que les gènes en question sont naturellement sélectionnés par les pressions de l'environnement dans lesquelles vivent des organismes donnés.
La sélection artificielle, ou reproduction sélective, utilise les principes de la sélection naturelle pour créer des populations d'animaux ou de plantes qui répondent aux besoins des agriculteurs, des chercheurs ou des reproducteurs d'animaux de spectacle ou de sport.
En fait, c’est la pratique établie de longue date de la sélection artificielle qui a permis de guider les idées de Darwin sur la sélection naturelle, car elle fournit des exemples frappants et rapides de la façon dont les gènes sont devenus plus répandus dans les populations grâce à des intrants connus.
Définition de la sélection naturelle
La sélection naturelle doit être comprise pour comprendre pleinement la sélection artificielle. La sélection naturelle ne fonctionne pas sur des organismes individuels, mais sur les gènes - en d'autres termes, les longueurs d'acide désoxyribonucléique (ADN) qui portent le "code" d'un produit protéique spécifique.
Formellement, la sélection naturelle comprend quatre aspects:
Sélection naturelle, expliquée
Par exemple, supposons que vous commenciez avec une espèce d’animaux à fourrure jaune ou violette, et que ces animaux viennent tout juste d’être déplacés dans une jungle violette dans une partie inconnue du monde. Les animaux pourpres sont susceptibles de se reproduire à un taux plus élevé car ils pourraient plus facilement se cacher des prédateurs en se cachant dans la végétation pourpre, alors que les animaux jaunes seraient plus facilement "éliminés".
Moins d'animaux jaunes survivants réduiraient le nombre d'animaux jaunes disponibles pour s'accoupler et se reproduire. Si la couleur de la fourrure était aléatoire, aucun groupe de parents ne serait plus susceptible que n'importe quel autre de produire une progéniture pourpre et donc plus en forme (dans cet environnement). Mais ici, les animaux violets sont effectivement plus susceptibles de produire une progéniture violette, de même que les animaux jaunes.
Dans le contexte de la sélection naturelle (et par extension artificielle), "variation" équivaut à "variation génétique". Dans notre exemple animal, les gènes de fourrure pourpre deviennent plus répandus dans cette jungle aux teintes pourpres.
Sélection artificielle en détail
Vous avez probablement entendu parler de l’usage de drogues améliorant la performance dans le sport, ou "dopage", une pratique interdite dans la plupart des cas en raison d’une combinaison de préoccupations en matière d’éthique et de sécurité. Ces médicaments permettent au corps d’atteindre de plus grands exploits de force et d’endurance grâce à un élargissement des muscles ou à d’autres améliorations physiques qui ne pourraient pas se produire sans les médicaments ajoutés.
Cependant, ces médicaments ne fonctionnent que grâce aux processus en jeu: exercice, entraînement et lutte contre la concurrence. En d'autres termes, les médicaments interdits ne créent pas de traits physiques sans précédent, tels que la croissance de jambes ou de bras supplémentaires; ils "simplement" perfectionnent et augmentent les capacités déjà en place.
Selection artificielle peut être considéré à peu près de la même manière. C'est une forme de modification génétique qui joue sur les principes fixes de la sélection naturelle énumérés précédemment et qui amplifie intentionnellement une ou plusieurs des variables déjà en jeu pour obtenir le résultat souhaité.
La sélection artificielle est le choix intentionnel des parents, c'est-à-dire des organismes qui se reproduiront. C'est pourquoi on l'appelle aussi "reproduction sélective". Ceci est fait pour créer des organismes individuels (plantes ou animaux) avec des traits bénéfiques ou souhaités.
Sélection sélective: histoire et mécanisme
La sélection artificielle, qui est en réalité un type de génie génétique, est pratiquée dans le monde entier depuis des milliers d'années. Même si les gens ne savaient pas exactement Comment les animaux de ferme ayant les traits désirés étaient capables de transmettre ces traits à la progéniture, ils étaient conscients que cela se produisait et ils ont changé leur élevage en conséquence.
Si certaines vaches d'une ferme étaient plus grandes et fournissaient plus de viande, les vaches reproductrices de la "famille" immédiate de ces robustes spécimens étaient susceptibles de produire une progéniture similaire et un meilleur rendement en viande bovine. Les mêmes principes peuvent être appliqués aux cultures, souvent de manière plus catégorique en raison de moins de préoccupations éthiques dans le domaine des plantes reproductrices par rapport aux animaux reproducteurs.
En termes de biologie, la sélection artificielle conduit à une augmentation de la dérive génétique ou à un changement de la fréquence des gènes au sein d'une espèce au fil du temps. En sélectionnant les gènes désirés et les traits qu’ils confèrent, les humains constituent des populations végétales et animales dans lesquelles les «bons» gènes ont été augmentés et les «mauvais» gènes ont été neutralisés ou éliminés.
Darwin, Pigeons et Sélection Artificielle
Dans les années 1850, peu avant la publication de son œuvre révolutionnaire À propos de l'origine des espèces, Charles Darwin avait déjà avancé une idée alors controversée pour expliquer la variation des "races" au sein d'une espèce: que l'homme ait manipulé la composition d'une espèce en l'accouplant de manière programmée, un processus qui reposait sur un mécanisme génétique encore inconnu. apporter ceci à propos.
(À l’époque, les humains ne connaissaient rien de l’ADN, et en fait les expériences de Gregor Mendel, qui montrent comment les traits sont transmis et peuvent être dominants ou récessifs, ne font que commencer au milieu des années 1850).
De nombreuses observations faites par Darwin concernant un type particulier de pigeon populaire dans son Angleterre natale à cette époque incluaient le fait que des pigeons élevés d'une manière qui produisait des tailles, des couleurs et des couleurs nettement différentes, pouvaient néanmoins être élevés l'un avec l'autre. En d'autres termes, tous étaient encore des pigeons, mais différents facteurs environnementaux avaient systématiquement modifié l'image génétique dans certaines directions.
Il a proposé que sélection naturelle agi de la même manière et sur les mêmes molécules, quelles qu’elles soient, mais sur de plus longues périodes et sans manipulation consciente de la part de personnes ou de personnes.
Exemples de sélection artificielle: agriculture
Le but de l'agriculture est de produire de la nourriture. Plus un agriculteur peut produire de nourriture par unité d'effort dépensé, plus son travail sera facile.
Dans l'agriculture de subsistance, l'idée est de produire suffisamment de nourriture pour qu'un agriculteur donné et sa famille proche ou sa communauté puisse survivre. Dans le monde moderne, toutefois, l'agriculture est une entreprise comme une autre, et les gens cherchent à tirer profit de leur agriculture en produisant du bœuf, des cultures, des produits laitiers et d'autres produits recherchés par les consommateurs.
Le comportement et les méthodes des agriculteurs sont donc prévisibles. Les agriculteurs et les producteurs sélectionnent des plantes qui, grâce aux modifications génétiques, produisent plus de fruits que d'autres pour obtenir plus de plantes fruitières, choisissent des plantes produisant de plus gros légumes pour obtenir plus de masse de produit par graine investie, choisissent des plantes capables de survivre températures extrêmes en période de sécheresse et s’efforcent d’obtenir une efficacité maximale en dépit des nombreux défis auxquels ils sont confrontés.
Exemples de élevage sélectif chez les plantes aujourd'hui sont presque illimitées. La création d'espèces distinctes de plants de chou pour obtenir plus de types de légumes a donné à l'homme des choux, des choux de Bruxelles, du chou-fleur, du brocoli, du chou frisé et d'autres légumes verts populaires. Des travaux similaires ont été effectués pour mettre à disposition différents types de gourdes (citrouilles et autres types de courges, par exemple).
Élevage d'animaux: bétail, chiens et autres
Comme la sélection artificielle de certaines variétés de plantes, la sélection de animaux domestiqués La recherche de traits désirables d’espèces sauvages dure depuis des milliers d’années et elle a été réalisée pendant des siècles sans que l’homme ne connaisse la base génétique de son efficacité. Cela a été fait dans le domaine du bétail, ou des animaux de ferme, où l'objectif est généralement de créer plus de viande ou de lait par organisme.
Tout comme vous voudriez que chaque travailleur humain d’une équipe d’auto-assemblage soit capable de, par exemple, assembler plus de voitures, avoir plus de produit par animal de ferme augmente les profits de l’agriculture ou dans des établissements à but non lucratif, afin de garantir que les gens auront assez à manger.
Les chiens sont parmi les exemples les plus surprenants des effets de la sélection artificielle. Différentes races de chiens ont été créées par l'homme au cours des 10 000 dernières années, à partir de l'ancêtre commun de tous les chiens, le loup gris.
De nos jours, il existe une abondance de races de chiens ayant apparemment peu ou rien en commun, tels que les teckels et les grands danois, démontrant ainsi la gamme de traits codés dans le génome du chien. En effet, la définition des "traits souhaitables" chez un chien domestique varie considérablement entre les propriétaires divins. Les Doberman Pinschers sont intelligents, musclés et élégants et font d'excellents chiens de garde. Les terriers Jack Russell sont agiles et peuvent attraper de nombreux animaux qui hantent les fermes.
Le même principe s’applique à d’autres espèces et industries. Les chevaux de course qui réussissent sont élevés ensemble pour créer une probabilité plus élevée de créer des chevaux plus rapides et plus forts dans les générations suivantes, car avoir un cheval gagnant lors d'événements majeurs peut être lucratif pour le ou les propriétaires humains.
De plus, dans la modification génétique des aliments, un sujet vaste en soi, les humains modifient les sources de nourriture pour améliorer certains traits, puis les reproduisent ensemble pour former des souches "supérieures" de ces plantes et de ces animaux. Les exemples incluent le soja, le maïs, les poulets qui produisent plus de viande et beaucoup plus de viande.
Conséquences défavorables de la sélection artificielle
Modifier le cours naturel des choses en utilisant les méthodes décrites ici a incontestablement amélioré la vie des êtres humains de différentes manières, notamment en augmentant le rendement des cultures, en permettant de produire de la viande de meilleure qualité et plus, et même en créant de nouvelles races de chiens présentant des caractéristiques génétiques et comportementales. caractéristiques souhaitables.
Cependant, lorsque les gens nous parlent de sélection artificielle, cela réduit la variance génétique globale au sein de la population en créant, en réalité, une "armée" d'animaux plus semblables. Cela se traduit par un risque plus élevé de mutations, une plus grande vulnérabilité à certaines maladies et une incidence accrue de problèmes physiques cela serait sinon minime ou absent. Par exemple, les poules élevées pour développer de plus gros seins (par le biais de leurs muscles pectoraux) passent souvent leur vie dans une gêne bien plus grande, car leur cadre et leur cœur ne se sont pas adaptés au fil du temps pour supporter la masse supplémentaire.
Dans d'autres scénarios, mutations et traits imprévus peut survenir avec les traits choisis. Chez les abeilles, par exemple, les races "tueuses" ont été créées pour produire davantage de miel, mais elles sont également devenues plus agressives et sont devenues dangereuses. La sélection artificielle peut entraîner la stérilité chez les organismes et, chez certains chiens de race pure, les traits récessifs qui, autrement, diminueraient naturellement, sont autorisés à persister, tels que la dysplasie de la hanche chez les personnes retenant le Labrador.
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